QUI EST OZI?

9 décembre 1939 Naissance à Marseille de Roseline Lubrano di Scampamorte.

1 septembre 1960 Épouse Alain Moreu à la mairie. Puis à l’église, ce qui dût surprendre le prêtre puisque pour tous les rendez-vous prénuptiaux dont la confession,  c’est leur ami Claude Nolin qui s’était fait passer pour le futur mari.

5 mars 1963 Naissance des jumeaux Jean-Claude et Jean-François à Marseille.

1965 Après avoir vu Les Gendarmes, le couple décide de s’installer à Saint-Tropez.

1972 Début des travaux du cabinet dentaire d’Alain, rue Gambetta, conçu par le designer Marc Berthier.

25 décembre Naissance de Sébastien.

1973-1975 Voyage en Chine, au Népal et aux États-Unis.

1975 Reprise en main et réouverture de la plus ancienne boutique de Saint-Tropez alors tombée en désuétude et située au rez-de-chaussée du cabinet dentaire. Toujours avec le designer Marc Berthier, c’est l’invention d’un « concept bazar » qui deviendra en quelques années un des tout premiers concept stores.

1982 Dans son appartement-bureau du premier étage, elle réinvente une deuxième fois le magasin. Carrelage gris mat, wall system en fer galvanisé, banque de présentation des produits aux clients. 

Années 80 Le charmant bazar est devenu une adresse multi-marque, mondialement connue, saluée par la presse internationale et référence fréquemment citée par les plus grands créateurs, dont le couturier Joseph Ettedgui ou encore Sir Conran.

2013 Pour les 111 ans du magasin, Marc Berthier et Roseline réinventent une troisième fois les Galeries Tropéziennes, avec un bazar chic sur rue, et un bazar pratique dans l’ancienne réserve.

Mars 2016 Décès de Roseline Moreu à Saint-Tropez. 
Épaulée depuis quelques années par son fils aîné Jean-Claude et sa compagne Iryna Zakharchenko, elle préparait le passage de relais à sa petite-fille Pauline aujourd’hui à la tête de l’institution dont elle prépare une quatrième révolution tranquille.

2017 Le magazine MARFA JOURNAL lui consacre un livre hommage intitulé La Dame des Galeries Tropéziennes.
Sous leurs faux airs de vénérable institution traditionnelle, voire nostalgique, les Galeries Tropéziennes ont toujours été et demeurent ce qu’Ozi était : authentique, discrète, furieusement d’aujourd’hui, et mue par la curiosité du futur. Il faut savoir d’où on vient pour savoir qui l’on est, et plus important, où l’on va. Cela aurait pu être la devise d’Ozi.

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